Vers 09H00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord, référence du brut en Europe, prenait 3,12% à 116,45 dollars après avoir grimpé jusqu'à 119,84 dollars. Le seuil des 120 dollars n'a pas été atteint depuis 2012.
Le West Texas Intermediate (WTI) coté à New York gagnait 3,16% à 114,09 dollars après avoir poussé jusqu'à 116,57 dollars, un nouveau sommet plus vu depuis septembre 2008.
La hausse des prix, qui s'explique par la guerre en Ukraine et une "prime de risque" sur l'offre pétrolière en provenance du géant russe, est accentuée "par l'incertitude (...) et l'ajustement de positions spéculatives", note Tamas Vargas, analyste de PVM.
"Il y a des peurs légitimes sur l'approvisionnement tendu généré par la crise en Ukraine, et le faire que l'occupant et l'occupé jouent un rôle clé dans le marché mondial de l'énergie", ajoute-t-il.
La Russie est le deuxième exportateur de pétrole brut au monde.
"Même si les sanctions occidentales" en réaction à l'invasion de l'Ukraine "n'ont pas été jusqu'à interdire les exportations russes, l'offre de brut et de produits pétroliers du pays a clairement été touchée", notamment "parce que les sanctions financières rendent impossibles de faire des achats de pétrole avec la Russie", souligne-t-il.
Une semaine après le lancement de leur opération en Ukraine, les forces russes se sont emparées de leur première grande ville, Kherson, peu avant une deuxième session de discussions jeudi matin sur un cessez-le-feu entre négociateurs russes et ukrainiens.
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Les cours du pétrole ont augmenté sur les bourses mondiales.
Le prix du baril de « Brent » s’est installé à 117,08 dollars, en hausse de 3,67% sur l'Intercontinental Exchange Futures (ICE) de Londres, alors que celui du baril de « Light sweet crude » a constitué 113,70 dollars, après une progression de 2,8 % sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
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